Dico drôle et exutoire du sanitaire et médico-social

Aller – retour, faire un (Verb. Bio.) : Quand il n’est pas possible de réaliser un prélèvement d’urine dans un gobelet, l’infirmière n’a d’autre choix que d’aller les chercher dans la vessie via une tubulure. Elle dira alors qu’elle va faire un aller-retour car elle repartira avec des urines mais aussi avec sa tubulure.

Autonomie : capacité à prendre une décision, à faire un choix cohérent et stratégique. Cette notion est différente de celle de l’indépendance, bien qu’elles soient souvent prisent l’une pour l’autre. En effet, ou est l’autonomie et l’indépendance de la personne qui veux du chocolat mais qui n’a pas de bras.

Bientraitance (Fem. RTFM.) : Principes positifs de savoir-être et savoir-faire envers autrui directement conditionnés par les moyens mis en œuvre par le législateur. Par effet de cause, il convient de parler de bienséance versus maltraitance institutionnelle. Dans la mesure ou une maltraitance du soignant s’explique par celle qu’il reçois de l’institution, on parle alors de négligence. A noter que le législateur n’a pas à subir les formations bientraitances, aussi il est permit de se demander sur quel champs d’expertise ce dernier se base pour exercer sa condition.

Bandes de contention, bas ou chaussettes (Fem. Matos.): Les bandes et bas et chaussettes sont les dispositifs médicaux en nylon prescrits pour plusieurs raisons. Les deux raisons les plus évidentes est de prévenir la thrombose veineuse et les gonflements (œdèmes). Les bandes, bas ou chaussettes compriment les jambes pour faciliter le retour veineux. Il faut comprendre que le sang riche en oxygène pour nourrir tout le corps est envoyé par le cœur autant que pompe, mais une fois qu’il à fait son travail, il doit remonter au cœur par d’autre moyens. Quand on se met sur nos pieds, on active le retour veineux, comme quand on écrase une éponge dans l’eau. Quand le retour veineux est perturbé, les bandes, bas et chaussettes interviennent.

Leurs usages demandes quelques connaissances :

  • Il est important de savoir que plus il est désagréable de les porter (quand il fait chaud), plus il est vital de les porter.
  • Le soignant doit savoir qu’il ne faut pas laisser de plis mais qu’il faut faire un plis d’aisance, c’est-à-dire tirer sur le bout de la chaussette pour éviter la compression des orteils et par là éviter les points d’appuis, qu’il ne faut pas les mettre s’il y a une excoriation de la peau à moins de mettre un pansement.
  • Le soignant devra toujours faire attention à ne pas les retirer trop vite, car si il y a une excoriation, il est possible de scalper la peau en retirant le bas. Les excoriations sont des plaies, le sang coagule dans la matière de la bande, bas ou chaussette et quand on la retire, elle entraîne la peau superficielle sur une grande surface, c’est-à-dire un scalp. Il s’écoule alors du liquide lymphatique, c’est impressionnant à voir.
  • Le soignant ne devra jamais, au grand jamais, retirer les bandes de contention, bas ou chaussettes quand la personne est debout, au risque de créer une stase du sang veineux et de favoriser un caillot et donc de faire le contraire de ce qu’on attend d’une bande, bas ou chaussette.

Si vous voyez la tante avec des « jambes comme des poteaux » et qui refuse d’aller en balade, c’est qu’elle a des bas et qu’elle ne veut pas les mettre. Proposez-lui quelque chose pour surélever les jambes. Surélever les jambes limite les gonflements.

Cartographie (Fem. RTFM) : La cartographie en médecine, consiste notamment à mettre des indications sur le corps comme on le ferait sur une carte. Par exemple, il est possible de faire le contours d’une rougeur sur le peau au marqueur pour voir si cette région s’est développé le lendemain, il faudra alors mettre à jour la carte. Lors d’un tubertest, la cartographie autours du site d’injection permet de mesurer la réaction et d’en déduire si il y a eu vaccination au BCG ou non. Enfin, en chirurgie, on cartographie le membres droit ou gauche à opérer pour prévenir une fâcheuse erreur. Cependant, la cartographie la plus connu serait celle qui consiste à marquer des preuves d’amour sur le plâtre du patient en faisant des graphes et glyphes avec des petits cœurs.

Cassé (Masc. Alim.) : A la demande, café au lait enrichi de biscotte et qui fait office de dîner. Il existe des variantes avec du vin.

Chaise garde-robe (Fem, Matos.) : matériel désigné de la sorte par pudibonderie afin de pas évoquer le simple fait qu’il s’agit d’une chaise, amovible, pour faire caca.

Chariot-douche (Masc. Matos.) : Chariot équipé d’un matelas en polyester avec des barrières de sécurités et une évacuation de l’eau afin de permettre une douche aux personnes alitées. Il apporte un certain confort à l’auxiliaire de soin malgré les nombreuses manipulations que cet équipement suppose et permet le contact avec l’eau coulante sans restriction. Cependant, faire attention à la sécurité car avec le savon, le chariot-douche rappel étrangement l’épreuve au savon noir du célèbre jeux Interville.

Chosifier, chosification (verbe, éthique) : capacité du soignant à considérer le patient comme un objet de soin plutôt qu’un sujet qui a besoin ou demande des soins. Le patient appartient alors au soignant qui n’a pas son mot à dire. Ce principe existe aussi dans l’éducation. La chosification, ou réification permet au professionnel d’atteindre son objectif sans être embarrassé par le désirs et le retours du sujet. Il n’a pas son mot à dire et doit recevoir l’acte de soin ou d’éducation. Il s’agit alors d’une relation nocebo car ceci assujetti le patient. Toutefois, c’est parfois le seul moyen d’atteindre une personne qui a un besoin premier troublé, par exemple une personne dépendante refuse la douche depuis tellement de temps qu’il se met en danger ; Si le soignant vient pratiquer une douche et non venir prendre en soin une personne ayant besoin d’une douche, et que le patient à le sentiment qu’on ne viens pas le voir pour l’accompagner à la douche mais que le soignant est là pour faire une douche, alors il est possible que le frein à la douche soit à ce moment là disparu,et que cette posture de réification s’inscrive alors dans une absence de relation mais pour le coup placebo.

Confidentialité (Masc. Archéologie) : Notion tombé en désuétude des suite de la crise de la COVID19 qui garantie le secret de la vie privée.

Crabe, faire le (Verb. RTFM.) : Action d’une personne ayant des troubles du comportement qui consistent, involontairement, à retenir en main tout ce qui passe par là. Il est impossible de retirer un vêtement dans ses conditions, ou d’aider à laver les mains. Chez le bébé, il s’agit du grasping.

Culculpédie (Fem. RTFM.) : Moyen de locomotion qui permet de se reculer en avançant sur les fesses pour se remonter dans le lit.

Deuil blanc

Grenouillère, Babygros (Fem. Matos.) : Vêtement de type contention, uniquement sur ordonnance. Habit d’une pièce que la personne accueillis ne peux retirer seul. Ce vêtement amène du confort et de la sérénité, bien être qui sera essentiellement ressentie par l’accueillant dans un cercle vertueux. Le babygros est une marque déposé qui est devenu un nom commun, marque qui s’adresse aux bébé. Afin de recontextualiser le désignant pour un public adulte, certain initiatives émergent comme combinaison mais aussi papigros & mamigros (avec des motifs fleures).

Effet hamster : Trouble du comportement d’une personne institutionnalisée à cumuler dans sa bouche, les bouchées sans les avaler au fur et à mesure tout en restant discret afin que cela ne soit pas trop visible de l’extérieure. Avec les sujets n’ayant pas de dents, cela peut durer des heures entières sans l’intervention du professionnel. Les personnes qui développent ce trouble, en bon débutant on vraiment l’air d’un hamster.

Emballer : (Verb. TRFM.) : Action réalisé par l’auxiliaire de soin qui consiste à coincer la chemise d’hôpital (casaque, de fracture, chasuble) à l’intérieure du slip-filet (une sorte de culotte faire pour retenir les protections hygiéniques anatomique). Ceci est alors une contention qui ne dit pas son nom et qui s’argumente par le fait que le sujet gratte sa protection pour qu’il ne l’émiette. En réalité, la crainte est de ce voir des selles étaler partout. La conséquence est qu’il n’est pas possible pour le sujet de se toucher ou de se masturber.

Ensuquer (Verb. Bio.) : Se dit d’un personne plus ou moins drogué par les traitements psychotrope. Si une personne est trop agité, le traitements n’est pas efficace, si la personne est trop ensuquée, le traitement est trop efficace. Le prescripteur recherche l’équilibre entre la diminution des troubles et la qualité de vie.

Fiche des tâches (Fem. RTFM.) : Document qui relate de l’organisation du service au siècle dernier. Permet de connaître un temps ou le personnel était en nombre.

Homéostasie

Loi d’Ariane (Fem. RTFM.) : Principe qui veux que quoi que les cadres inscrivent sur la liste des tâches, l’équipe finira son service à la même heure.

Lune de miel : (Fem. RTFM.) : Période d’adaptation lorsque une personne accueillie arrive dans un nouveau service ou lieu de vie, pendant laquelle elle ne montre presque plus aucun trouble du comportement. Cette période contredit généralement les observations faites avant, et laisse place à une coopération avec les soignants ou les éducateurs, laissant penser que maintenant tout va bien. La lune de miel n’a pas vocation à durer, c’est pour cela qu’il ne faut pas confondre une concordance avec une causalité. Le bien-être apparent de la personne accueillie concorde avec son arrivée nouvelle, c’est-à-dire que les deux phénomènes coexistent. On ne peut pas encore dire que l’un explique l’autre car il faut plus de temps pour en être sûr. Si ce changement perdure après une période d’adaptation, la causalité peut être dite. Il est vrai que personne ne pense à un divorce pendant la lune de miel.

Médecine à la montre (Fem. RTFM.) : Pratique d’une médecine qui limite à un temps cours le temps consacré à chaque patient. Le temps entre chaque patient est également compté, mais pas celui des conséquences délétères de cette médecine. La visite de plus en plus rapproché du patient n’est pas un indicateur de son état de santé mais révélateur de sa capacité à observer l’ordonnance ou les recommandations.

Note d’information (Fem. RTFM.) : Document affiché en évidence visant à annoncer et détailler le déroulé d’une réunion qui sera de toutes façons annulée. Il convient de préparer quand même cette réunion pour le jour ou elle sera reprogrammé et de mètre à jour ses notes en fonction du contexte dans le quel elle s’inscrira au moment venue.

Patois (liste d’exemple) : A ne pas utiliser en situation d’urgence. (Merci au Urgence du Limousin pour leur participation)

  • Engouniger : Faire une fausse route avec un aliment solide
  • Entergoller : Faire une fausse route avec un aliment liquide
  • S’entroper : se prendre les pieds dans quelque chose.
  • Se gournifler : se goinfrer
  • Chabròl, chabrot(Masc. Alim.) : Soupe enrichis de vin.

Perle du Limousin : agglomération de saleté en une matière solide à l’intérieur du nombril et qui se présente sous la forme d’une perle noire.

Pinocchio, Marguerite (Masc. Fem. Bio.) : Organe génital de l’humain ainsi désigné afin de prévenir l’intention de réaliser la toilette intime. Notez que Pinocchio est la substitution du petit oiseaux, qualificatif peu flatteur que j’espère maintenant obsolète.

Placard (Masc. Bio.) : Un placard, dans la bouche d’un soignant représente un hématome ayant une forme et une taille importante. Il s’agit plus de voir la projection d’un placard que de penser que le sujet s’est cogné contre un placard.

Poster (verbe. RTFM) : Action de « mettre » une personne au WC. En réalité, l’emploie de ce verbe permet surtout d’évaluer l’âge de celui qui l’emploie, elle n’est pas de la dernière pluie.

Rôle propre (masc. RTFM) : Le rôle propre est celui de l’infirmière, ce sont les tâches à l’initiative de l’infirmière et s’oppose au rôle prescrit. Le rôle sale serait alors l’ensemble des tâches que l’infirmière n’aurait pas le temps de faire à sa grande frustration, laissant le relais à l’aide soignante. L’aide soignante a quand à elle un rôle délégué et est formé pour faire la partie non stérile du rôle propre de l’infirmière. L’agent de service hospitalier, ou la maîtresse de maison, par glissement de tâche, fini par faire les soins de nursing. Il est fort possible qu’une nouvelle catégorie de main d’œuvre apparaisse pour faire le travail initial de l’agent de service qu’il n’aura pas le temps de faire, faisant les soins de l’aide soignante qui fait les soins de l’infirmière qui fait le travail du cadre de santé.

Recul professionnel (Masc. Archéologie) : Capacité du professionnel à projeter sa pratique dans le temps et dans l’espace afin d’être lui même spectateur de sa propre façon d’interagir avec autrui par anticipation. Cet outils reste peu utilisé car génère des fou rires pas très professionnel.

Serpillo-thérapeute (Masc. ONISEP.) : Personnel paramédical convaincu d’incarner le rôle d’un soignant en passant la serpillière. L’idée n’est pas bête en soit, bien que cet intervenant ce distingue par l’absence de visée thérapeutique, au contraire, il insiste sur le fait que l’action de passer la serpillière est un soin, niant toute interaction avec la personne accueillit.

Schéma corporel (Masc. Psych*) : Le schéma corporel est la projection non consciente du corps par le cerveau. Cela met en branle les organes, les tendons et muscles, la peau (et donc le langage). L’expression de ce schéma corporel permet au bébé de se tenir la tête, de marcher, de mettre des choses à la bouche pour les explorer. L’extériorisation de cette expression n’est autre que le dessin de bonhomme. Il est donc faut de parler de trouble du schéma corporel pour parler d’une personne qui se lave dans un ordre qui lui appartient. En effet, une personne qui choisie de se laver les fesses en premier à conscience de ses fesses. Il s’oppose à l’image de soi, c’est à dire l’idée qu’on se représente de son apparence.

Sucer le nerf (Verb, RTFM.) : Un professionnel qui vous épuise par sa simple présence vous suce le nerf. En tout cas, c’est un moyen de le verbaliser qui fait rire et donc passe mieux…

Syndrome de Fort Boyard (Masc. RTFM.) : Envahissement à ressentir l’embauche comme le top départ d’un service ou il faudra courir pour faire ses soins avant la fin du sablier. A la différence qu’il n’est pas question d’abandonner, d’aller au toilette ou de passer le relais.

Tartinotérapie (Fem. RTFM) : Pratique visant à appliquer méthodiquement des produits hydratants ou protecteurs sur la peau, à la manière d’une tartine, selon les besoins spécifiques de chaque zone et de l’état cutané.
L’arsenal thérapeutique offre 6 solutions parmi les plus répandues.

  • Cérat de Galien : pour les peaux sèches et abîmées, très utile pour les talons et les peaux calleuses. À base de cire et d’huile.
  • PGV (Paraffine-Glycérine-Vaseline) : pour les zones qui desquament, hydrate facilement les zones étendues.
  • Liniment oléo-calcaire : pour les petites rougeurs dans les plis, apaise et protège, mais aussi pour nettoyer la peau. À base d’huile d’olive, souvent produit en label Bio. Sert aussi en deuxième couche avec une application d’huile essentielle (vous pouvez lire LinTree comme abréviation pour le soin -huile essentielle Teatree puis Liniment -).
  • Huile d’amande douce ou HAD : pour les membres très secs, nourrit en profondeur, souvent produit en label Bio.
  • Dexpanthénol : pour la peau abîmée, protège de l’acidité des selles, favorise la cicatrisation et la réparation.
  • Huile de germe de blé : pour les sécheresses extrêmes. Coûte très cher, peut être mélangé avec du HAD.

Pour tartiner, il faut de l’expérience et du discernement. Pour bien faire, il faut choisir son produit et sa quantité au premier coup d’œil, généralement en couche mince pour bien faire pénétrer, mais ce n’est pas si facile. Aussi, il arrive de rencontrer des situations drôles si l’infirmière passe après et n’arrive pas à poser un pansement, ou que la personne se relève et glisse à cause de pieds gras, ou ne puisse saisir son déambulateur à cause de mains grasses.

Enfin, le mot tartiner peux avoir un autre sens qui n’a rien à voir avec la tartinotérapie, et qui est employé par discrétion pour demander une aide à un collègue, qui apportera un chariot de soin et de ménage afin de nettoyer les selles qu’une personne aura étalée sur elle ou sur son environnement.

Tempête, prendre, la (expression) : Ce dit de la consigne de l’infirmière qui tient la consigne du cadre qui tient la consigne de l’ARS qui tient la consigne du ministère de la santé qui tient la consigne d’un obscure élu, de prendre la température de manière systématique, 3 fois par jours et à tout les accueillis d’un service. (contexte du Covid19)

Test à l’eau oxygénée des selles (Verb. Bio.) : Si une infirmière vous demande de faire un test oxy, il est probable qu’il s’agisse de tester les selles du patient à la recherche de sang. Si les selles mousse en réaction, c’est pas bon signe.

Test du plis cutané

Test du doigt dans le beurre

Tête dans le guidon, la (Fem. RTFM) : État dans lequel se trouve le professionnel qui lui permet d’assurer ses missions jour après jour, sans se plaindre ou perdre patience. Cet état inhibe l’initiative et le pouvoir créatif. Par conséquence, avoir la tête dans le guidon favorise la routine et interdit la nouveauté. Cela s’oppose à la tête dans les nuages. Ceux qui ont la tête dans le guidon disent de ceux qui ne l’on pas d’être dans le nuage, d’être un artiste, un solaire, un marginal ou même parfois un joyeux fou.

Torcheculrologue (Masc. ONISEP.) : Intervenant surqualifié dont les tâches sont réduites à l’activité sus induite pour le plus grand bonheurs des fessiers des grands âges.

Toupiner (Verb, TDC) : Action d’une personne en errance qui consiste à manipuler toutes sortes de choses sans but précis. Ce comportement est peu être l’équivalent des peintures faites par les tout petits et qui deviennent invariablement de couleur kaki.

Transfert (Masc. RTFM.) : Pour aller d’un endroit à l’autre quand on est dépendant, il faut de l’aide pour faire un transfert, par exemple pour aller au toilette, au lit, de la station assise à coucher et l’inverse. Cette notion est dite de besoin premier ou fondamentale car si on ne peut pas se déplacer, on ne peut pas manger ou éliminer. Si un soignant vous demande 1 min de votre temps pour l’aider à faire un transfert, c’est important. Il y le mode câlin ou la personne aidé met ses bras autours du cou de l’aidant qui lui met ses mains dans le bas du dos, il fléchit les genoux en position de chevalier servant puis se reverticalise entraînant l’aidé avec lui, puis, assise sur le bord du lit, l’un soulève les pieds et l’autre accompagne la rotation en mode princesse (ou sirène) pour une position au lit. C’est le combo calîn-princesse.

Trotinothérapeute (masc. ONISEP) : Le Trotinothérapeute est un soignant qui accompagne des personnes ayant besoin de maintenir leur station debout et leur équilibre, mais qui passent la majeure partie de leur journée en fauteuil. Théoriquement, il est recommandé de faire marcher ces personnes au minimum 3 minutes par jour pour préserver leurs capacités. Cependant, le Trotinothérapeute se demande souvent s’il ne nuit pas involontairement à la posture et à la marche de ses patients, par manque de formation adéquate. Malgré ces doutes, le Trotinothérapeute est conforté par la bonne humeur que cette activité apporte dans les couloirs, où elle a lieu une fois par mois (le couloir étant plus facile à gérer qu’un environnement plus stimulant). Finalement, il serait plus pertinent d’organiser une « boom » (une fête) à l’EHPAD, car l’excitation de cette activité favoriserait la mobilité sans induire de troubles.

Vernis (Masc, RTFM.) : Capacité de celui qui a un trouble à cacher le dis trouble en donnant le change. Il ne s’agit pas d’une capacité d’élaboration préservé mais l’expression du néant à hauteur du trouble. La problématique est celle de la fissure du vernis, qui met en danger le sujet. A ce moment là, le cocasse peut émerger face à la différence entre vernis et réalité. Par exemple, une dame avec Alzheimer peut accueillir chaleureusement sa famille sans pour autant les reconnaître et y inclure le voisin que tout le monde déteste sans autre forme de discrimination, autant en rire de manière bienveillante.

VMC (Fem. RTFM. Abrev.) : Visage-main-cul, soit les parties choisies par l’intervenant pour réaliser une toilette en moins de 12 min, habillage comprit. Cette pratique est privilégiée les samedis, dimanche et jours fériés. Veuillez noter que le dit intervenant ne perçois pas de prime de férié le samedi pour justifier de sa pratique des VMC. En revanche, cette pratique prend tout son sens au coucher lorsque les soins les plus personnalisés ont été fait lors d’un premier tours avant le repas.